2 novembre 2009

Tunnels de Cu Chi (prononcer COUTCHI)




A 40 km de Ho Chi Minh Ville, virée à Cuchi, une région où les habitants et soldats vietcongs n’ont pas tari d’idées pour piéger l’ennemi américain, et lui échapper. Résultat : un immense système de tunnels souterrains…

Les premiers tunnels datent des années 40, créés par le Viet Minh sous l'Indochine française (le réseau faisait alors environ 20 km). Ils ont ensuite été développés lors du conflit américano- vietnamien, jusqu’à atteindre 250 km ! Ils servaient à se cacher durant les combats, à communiquer, s’approvisionner, soigner, stocker la nourriture, etc.
L’intérêt de la visite, c’est de découvrir l’ingéniosité des soldats vietnamiens (comment éviter que la fumée de la cuisine sous-terraine ne s’échappe au-dessus par exemple), et la contribution des paysans et riziculteurs à la guérilla. La déception, c’est le côté attraction, avec possibilité de tirer à la mitraillette à la fin de la visite…
Pour ce qui est de la descente dans un des tunnels (« direction Phnom Penh à gauche ou Rivière Saigon à droite » dixit le guide), je ne vous en dirai pas grand-chose, vous demanderez à Alberto, et à ceux qui en sont sortis tout essoufflés et courbaturés. J’ai été prise de claustrophobie, comme d’autres (il fait chaud même sous terre, on n’y voit rien, c’est étroit, et il faut descendre 3 niveaux sous terre).
La fin de l’histoire, c’est qu’à partir de1965, les Américains ont installé des bases à Cuchi (sur les tunnels ennemis, sans le savoir), décidés à déverser tout leur napalm et leurs défoliants sur la zone, afin de la réduire à un désert. Et pour combler le tout, planter une herbe spéciale qui s’enflamme très vite au moindre bombardement. Puis ils se mirent à chercher dans les tunnels, mais ils étaient trop gros pour y passer !

Et leurs chiens, eux, étaient trompés par les odeurs car paraît il, les vietnamiens avaient subtilisé des savons aux amerloques… Bref, les tentatives américaines pour neutraliser les tunnels ont finalement échoué, et aucune technique n’est venue à bout de ce réseau. D’où la dénomination de « zone overkill » par l’Etat Major americain.

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