26 novembre 2010

Surpris par la pluie




La grosse pluie à Phang Nga town (Thaïlande)

10 novembre 2010

Dipavali (ou "Diwali"), fête hindoue de la lumière

Petit rappel (Wikipedia)

Cette fête commémore le retour de Rama. Les habitants d'Ayodhya avaient alors éclairé les rues, où passait le roi, avec des lampes "dīp".

Divālī fait appel à de nombreux mythes et légendes de l'hindouisme, se rapportant principalement à Vishnu (dieu de la préservation) et à son épouse Lakshmi.

A l'occasion de cette fête, on s'offre des cadeaux et on tire des feux d'artifice.

Les festivités durent cinq jours, le plus important étant le 3ème jour, qui correspond aussi au dernier jour du calendrier hindou Vikram, utilisé dans le Nord de l'Inde. Pendant Divālī on peut voir disposées des lampes en terre cuite ou métalliques remplies d'huile ou de beurre clarifié, qui brûlent grâce à une mèche en coton. Les bougies sont elles aussi fréquemment utilisées.
Un rangoli dans un centre commercial mégalo, Sunway Pyramids

Les rangoli sont les décorations qui, lors de la fête, ornent les maisons, les cours, les sanctuaires et même les salles à manger. Destinées à témoigner d'une chaleureuse hospitalité - car lors du troisième jour, Lakshmi, selon la croyance populaire, vient elle-même visiter les maisons - les rangoli sont dessinées sur le sol avec de la farine de riz en signe d'accueil et pour repousser les mauvais esprits. Des poudres de couleur sont aussi utilisées, afin de former des dessins de formes géométriques

9 octobre 2010

Extraits de Malaisie (1930)

Henri Fauconnier, Malaisie (1930)

Quelques passages me paraissent décrire ce que je vois/ressens...


(Sur la pluie)


« Il pleut beaucoup en Malaisie, mais on n’y connaît pas de jours maussades. Le ciel exulte, on pleure à très chaudes larmes. Souvent, le soir, vers quatre heures, un voile noir bien tendu monte de l’horizon. Si tendu qu’en passant sur nos têtes il se déchire et s’effiloche. Alors on entend le vent venir, et la pluie traîne sur les plaines derrière lui comme un vent plus lourd qui gronde. Tout à coup les stores battent, le toit crépite, l’univers rayé disparaît. La maison, isolée dans une nappe d’eau mouvante, est comme un sous-marin qui remonterait vite à la surface. »

(Et sur le temps)


« Et pourtant, dans mon souvenir, ce séjour à Bukit Sampah ne m’apparaît pas comme une époque de mon existence. J’ai l’impression d’avoir, au bord de la jungle, habité l’éternité. En Malaisie, les saisons diffèrent à peine. On ne meurt pas un peu chaque année, comme en Europe à la fin de l’automne. On ne s’inquiète plus de la date, ni de l’heure. On perd l’habitude de découper sa vie en petites parcelles pour les recoudre au tic-tac d’une montre. Seul le contraste des jours et des nuits pourrait attester que la terre n’a pas cessé de tourner. […] Il me faut faire un effort pour situer mes souvenirs sur un damier. »

11 août 2010

Des gens d'ici

J'essaierai de compléter avec des photos de gens d'ici (et un peu d'ailleurs)
Here is Chinatown!



10 juillet 2010

Hola Kuala


Vue du quartier de Kampung Baru sur les Petronas Towers

















Ca y est, j'ai posé les pieds dans la capitale malaisienne, dans ses centres commerciaux, dans ses tours Petronas, dans son monorail, dans son Chinatown et Little India, et dans son Kampung Baru, le quartier malais, sans oublier Bukit Bintang, le quartier branché pour sortir...

Le quartier indien

Près de Masjid Jamek (la mosquée Jamek)

L'Institut du Monde Arabe???

"Menara Kuala Lumpur" ("La tour KL"), c'est la tour de télécommunications. Elle se trouve aux abords d'une réserve forestière au milieu de la ville. On peut y monter pour avoir un panorama de la ville.


Et puis j'ai posé mes valises dans mon "bungalow", une maison énorme à 4 chambres et à ventilos géants, avec le petit jardin, les pots de fleurs, et les singes et autres animaux bizarres qui sautent dans les poubelles. J'habite sur le campus, ce qui veut dire que j'habite en lieu sacré, et qu'Allah n'approuvera pas si j'héberge ou invite un gars (il faut qu'il soit mon mari, alors Alberto, débrouille-toi)! Et aux filles, vous êtes les bienvenues mais vous êtes prévenues: jupes sous le genou et manches quasi longues sont de rigueur.

25 juin 2010

Encore un saut à venir


Départ le 30 juin...
Direction Kuala Lumpur et son monorail!

10 juin 2010

De bonnes nouvelles habitudes

Voici une petite liste qui me fait dire qu'on a pris de nouvelles habitudes ici:

Je me suis habituée à la consommation de fourmis à la maison, dans mes boissons principalement. C’est souvent trop tard quand je m’en aperçois, elles sont très rapides ces bestioles, et elles vont se loger au fond des verres d’eau, allez savoir pourquoi.



Je ne suis presque plus surprise par les miracles de la nature (ou du climat ?) ici. Un jour, je mets à tremper des lentilles pour les cuisiner, le lendemain, ce sont de petites plantes indépendantes à plusieurs pattes.

J’utilise pour la première fois mon parapluie contre…le soleil, et tout paraît normal, personne ne louche en me voyant.

Ca ne me surprend plus de voir des femmes en pyjama traverser la rue et slalomer entre les motos avec des bols plein de soupe.

Ca ne me surprend plus de voir des serpents dans des bocaux, ou des images de chiens sur la devanture des restos. Mais je pense que ça me surprendrait d’y goûter.

On ne sursaute plus au bruit d’un klaxon

On ne se retourne presque plus en voyant 4 personnes dont deux petits debout sur une moto.

On tourne bien les mains pour dire non (comme dans la chanson « Ainsi font, font, font, les petites marionnettes), ça économise un torticolis.

Alberto crie « Mac Rwa » (trop cher !) dès qu’on lui annonce un prix…

1 juin 2010

Dans les montagnes du Nord :des rizières et des gens tout en couleurs

Une femme de l'ethnie des Hmongs noirs devant les beaux bambous
Une femme de l'ethnie des Dao Rouges, dans le village de Ta Phin


A 11h de Hanoi, Sa Pa (d'abord train de nuit, puis bus).
Autour de Sapa, de petits villages (Lao Chai, Ta Van, Ta Phin...) et une mosaïque d'ethnies (Hmongs, Dao, noirs ou rouges...) dont les activités sont notamment la riziculture et l'artisanat.

5 mai 2010

Baie d'Ha Long



Cap au Sud de l'île de Cat Ba et de la baie d'Halong, là où il y a moins de touristes, mais tout autant de rochers/montagnes... Nous sommes presque seuls (c'est-à-dire pas dans un groupe de touristes) sur un grand bateau qui rebondit sur les vagues au départ. Puis, le calme plat. On saute dans les canoes...

4 mai 2010

Ha Noi


Week end prolongé pour deux grandes fêtes: le 30 avril et le 1er mai (petit rappel: le 30 avril 1975, le gouvernement du Vietnam du Sud capitule, suite à l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêtcong dans Saigon).
-
Arrivés à Hanoi, enfin l'impression de respirer: d'une part, l'air y est plus frais qu'à Saigon (pour l'instant), d'autre part, on y trouve plus d'espaces pour respirer: lacs, espaces verts...






















On déambule entre les poules, les scooters, les cages à oiseaux suspendues, les filles en pyjamas, les pousse-pousse, les dormeurs de la journée, les odeurs de nourriture, les vieilles maisons, les magasins de soie, d'objets de propagande, de maillots de bains à froufrous... On ne se lasse pas de regarder toute ce grouillement et les activités de chacun.


Sur les photos ci-dessous:
-la vue sur un des lacs de Hanoi, de chez la soeur d'A Bê To.
-le mausolée Ho Chi Minh (où celui-ci a été embaumé, "momifié", tout jauni, ihih, contrairement à son voeu d'être dispersé dans trois parties du pays pour symboliser la réunification...).

24 avril 2010

Festival des fruits à My Tho (Mekong)

Le festival se termine, les fruits et les fleurs se dessèchent ou pourrissent, se flétrissent. Les marchands assommés par la chaleur et les décibels tombent comme des mouchent. On arrive un peu tard pour la fête, on dirait.




4 mars 2010

L'île de Phu Quoc

Sur l'île vietnamienne de Phu Quoc, au large du Cambodge. Terre rouge, jungle, mer cristalline, chiens qui sautent sur les toits, pêcheurs et fabriques de sauce nuoc mam!



16 février 2010

Le poème qui trotte dans la tête

Caminante, no hay camino
Antonio Machado

Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.

Al andar se hace camino
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.

Caminante, no hay camino
sino estelas en el mar...

Todo pasa y todo queda,
pero lo nuestro es pasar,
pasar haciendo caminos,
caminos sobre el mar.

Et "Yo voy buscanco caminos" par Carlos Cano

Découvrez la playlist carlos cano avec Carlos Cano

http://www.deezer.com/listen-5257604

8 février 2010

Bientôt l'année du Tigre!















































Voilà, nous sommes à nouveau en vacances.
Encore un nouvel an à fêter. Nous retrouvons les décorations de fêtes dans les rues, les illuminations, les paniers garnis sur les trottoirs. Les sapins de Noël sont remplacés par des arbres ornés de fleurs de pêcher ou d'abricotier, version Nord ou Sud du Vietnam.

Tout le monde rentre dans sa famille pour fêter cela pendant au moins 3 jours. Il faut bien préparer la maison, la cuisine, et bien sûr l'autel des ancêtres avec des fruits différents, une pastèque bien ronde notamment.
Il ne reste qu'à espérer que la première personne qui franchira le seuil de notre maison le 14 février (premier jour du calendrier lunaire), soit quelqu'un de bien, de préférence un homme, paraît-il...

Une élève me remet un petit cadeau : un CD de vieilles chansons vietnamiennes. Je cherche les paroles sur le net. Et vous laisse écouter une de ces chansons